Clea
Professeur de carrière, passionnée du monde artistique, Clea s’amuse avec de la photographie depuis longue date. « Un jour je vais me payer une exposition de mes photos à quelque part, » disait elle il y a une dizaine d’années. En 2023, galeriste depuis cinq ans, le moment est arrivé et Clea se gâte!
Bio
MOT DE L’ARTISTE : Tiré du texte « Surprise! » écrit en 2018
…La route était longue. Je suis partie de loin, mais me voilà! Propriétaire d’une galerie d’art, située au bord du bassin de Chambly, dans le cœur de ce magnifique pôle de culture et d’histoire.
Cette idée folle de me lancer en affaires a commencée il y a deux ans (en 2016), mais mon amour pour les beaux-arts est là depuis ma tendre enfance. Mes parents m’ont inculqué l’importance des valeurs de l’éducation et de la culture dés ma naissance. Mon père m’amenait souvent dans divers musées afin de voir des expositions de grands maitres: Cézanne, Renoir et Degas pour en nommer quelques-uns. De plus, tout au long de ma vie, j’ai observé ma mère créer des œuvres. Elle suivait des cours d’art à l’université au Texas. Parfois j’y allais avec elle. Je l’ai vu faire des sculptures, de la poterie, des tableaux avec de l’acrylique, de la peinture à l’huile, du fusain et de l’aquarelle, ainsi que des cartes de souhaits (faites à partir des fleurs de son jardin). Ma mère ne manquait pas d’habileté ni d’inspiration.
En fait, c’est ma mère, Jeannine Michaud, qui m’a inspiré dans la décision d’ouvrir une galerie d’art. Depuis un bon moment, elle vit dans l’obscurité qui vient de la dégénérescence maculaire. Elle ne peint plus. Elle ne crée plus, mais elle apprécie toujours l’art et aime discuter des traits articulés, des couleurs choisies et de l’état d’âme de l’artiste en question. Par le passé, nous avons exploré l’idée de faire « un show », un vernissage, pour montrer ses œuvres au monde. « C’est un désir (parmi plusieurs) sur ma « Bucket List » de vie, » je lui disais…
Clea a toujours aimé la photographie. Dans sa vigntaine, les gens de son entourage l’encourageait au point d’offrir des contrats de photographie. Alors aux années 1980 à 1990, Clea captura des gens aux cérémonies matrimoniales et baptismales pour des sommes modestes.
Mère de trois jeunes enfants, elle devait trouver un autre gagne-pain que la photographie. Son travail d’enseignante fut agréable et suffisant pour ses besoins fiscaux. Mais, l’amour du clique l’a toujours habité…
Dans la mi-quarantaine, l’occasion de voyager se présente (les enfants rendus assez grands pour s’occuper d’eux-même). Clea part avec un groupe d’élèves pour l’Alberta en voyage culturel. Le paysage de la province des Rocheuses l’inspire et le désir de photographier reprend sa place.
Depuis 2005, Clea s’amuse à photographier la nature de divers angles et perspectives.
Ce qui distingue la pho’ART-graphie de Clea? Son attention aux définition des lignes, des formes, des contrastes et textures. Elle capture des sujets figuratifs en les rendant en abstraction.